Si 13 arrondissements ont vu leurs prix chuter de plus de 5%, certains quartiers de Paris ont montré une forte résistance à cette baisse.
Sans surprise, l’est parisien enregistre les plus fortes baisses : jusqu’à -12,1% pour le 13ème arrondissement. Cela s’explique notamment par les difficultés d’accès au crédit. A l’est de Paris, les ménages sont plus touchés par l’évolution des taux.
En revanche, les quartiers qui attirent les acheteurs étrangers n’ont que peu baissé : moins de 5% pour les 4 premiers arrondissements, le 6ème, le 7ème et le 8ème. «Plus les quartiers sont chers, plus les prix résistent. Et inversement», observe Olivier Clermont, notaire au centre de Paris.
Les Américains sont toujours très friands de Notre-Dame et du quartier latin, et ces derniers représentent 25% du total des acquéreurs étrangers. Leur budget médian est de 715 000 €, pour une surface de 60 m² en moyenne. «Les Américains préfèrent le quartier Notre-Dame, remarque Olivier Clermont. Sans doute anticipent-ils la fin des travaux de Notre-Dame.» Viennent ensuite les Libanais (12%) et les Italiens (9%). La part d’acquéreurs étrangers non-résidents a augmenté de 4% en neuf mois.
