Combat

Annexé par Paris dans les années 1860, le quartier du Combat a un sombre passé. La place du Combat, connue aujourd’hui sous le nom de place du Colonel-Fabien, a en effet connu de nombreuses effusions de sang. On y trouvait notamment le tristement célèbre gibet de Montfaucon, potence où s’accumulaient les dépouilles des condamnés à mort. S’y tenaient également des équarrissages, c’est-à-dire l’abattage et le dépeçage des animaux impropres à la consommation.
Autre fait historique à avoir fait le nom de ce quartier, les sanglants combats d’animaux organisés à l’époque se déroulaient dans des arènes de bois. De 1778 à 1833, chiens, taureaux, ours, sangliers et bien d’autres animaux étaient forcés à se battre jusqu’à la mort.
Le changement de nom de la place du Combat est également lié à un triste évènement qui s’est produit en 1945 : cette année-là, une bombe allemande tua le résistant colonel Fabien et sa troupe, qui tentaient de la désamorcer.

• L’Église Notre-Dame-de-l’Assomption des Buttes-Chaumont : Située près des Buttes-Chaumont, cette église paroissiale dispose d’environ 600 places.
• L’église Saint-Georges de la Villette : Élevée à la mémoire de l’archevêque de Paris, Georges Darboy, fusillé lors de la Commune de Paris, cette église commença à être construite en 1873.

• Le siège du Parti communiste français : Commencée en 1965, l’édification de ce bâtiment prit fin en 1971. L’architecte brésilien Oscar Niemeyer, constructeur de ce monument historique, souhaitait créer une architecture contemporaine, simple et sans finitions luxueuses. Le siège se trouve sur la place du Colonel-Fabien dont le nom est un hommage à ce résistant communiste. Coïncidence ou non, le parti et la place disposent des mêmes initiales, à savoir PCF.
• L’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville

• Parc des Buttes-Chaumont : En 1860, année de l’annexion du quartier, Napoléon III eut l’idée de transformer cette ancienne carrière de gypse en parc. Ce n’est que sept ans plus tard que ce parc fut inauguré. Aujourd’hui, il s’agit de l’un des plus grands de la capitale, avec 25 hectares d’espaces verts. Il s’agit également de l’un des plus originaux : au sein du parc même se trouve une île d’une superficie d’environ 6 700 m² que l’on appelle l’île du Belvédère.